ECHOS N°1 DES WE de formation MAD par Anne Cécile ...
28 mai 2016La dernière étape de ce merveilleux et ressourçant temps de préparation est consacrée au choix du slogan de cette mission. Les propositions sont nombreuses, mais nous parvenons à nous mettre d’accord : « Être grand, c’est être à la hauteur d’un enfant. ». Symbole d’humilité, de maturité, de partage, de nos futurs volontaires pour Madagascar. Anne-Cécile DELAGREE
Anne-Cécile , volontaire MAD 2013 avec un volontaire camerounais : elle repart à MADAGASCAR , avec la mission MAD2016 - RESTONS MAD !
Si la maison de Sœur Martine, Sœur Francine et Sœur Claudia est habituellement peuplée de lumière, de joie, de l’Esprit Saint et de l’amour de Dieu, elle s’est également vu être un lieu d’accueil pour les jeunes Mad’ 2016. En effet, les volontaires pour la mission humanisante à Madagascar se sont retrouvés pendant tout un week-end, dès vendredi soir ! Reposant tous dans les bras dévoués de Sœur Francine, ils ont pu dans un premier temps se retrouver autour d’un goûter, d’une pure et délicate simplicité : l’opulence n’a pas sa place dans une famille naissante, mais la candeur et la générosité désintéressée en sont les premiers géniteurs.
L’harmonie régnant, la soirée a débuté par les chants, mais a laissé place aux jeux d’équipe. Quoi de mieux pour créer une harmonie entre les jeunes ? Aussi, Sœur Martine propose de créer trois groupes, lesquels devront mettre en scène la résolution d’un désagrément tout à fait envisageable à Madagascar. Imaginez les uns devoir s’entraider pour prendre une douche dans la brousse malgache, sans électricité, à la lumière d’une bougie ! Imaginez les autres, embourbés, voyant la nuit noire tomber plus rapidement que l’autocar ne redémarre ! Imaginez encore, ceux, qui obligés de dormir dans une salle de classe faute de dortoir, doivent installer des lits de fortune, plus encore, faire face aux cruels, terribles, et affolants insectes qui vont hanter leurs nuits ! Si la petite bête ne mange pas la grosse, elle y goûte, soyez en certains ! C’est autant d’évènements qui pourront nous arriver à Madagascar, mais qui néanmoins, animent d’une joie folle l’ensemble des Mads dans cette soirée de février. Il est temps de se rassasier, chacun a ramené son repas pour ce premier soir, dont l’ensemble a été partagé.
Fidèle à son habitude, Sœur Francine a déjà préparé le petit déjeuner, nous voici donc dès 9h fin prêts pour la présentation de la mission par sœur Martine ! Je nous vois tous riant avec les enfants, devenir de grands artistes peintres en bâtiment, entretenir des relations inoubliables avec nos frères et sœurs malgaches ! De la ville à la brousse, sœur Martine nous informe de nos missions : donner des cours d’informatique, de français, rénover le toit des habitations, s’occuper des enfants, peindre les écoles, participer à diverses constructions… Tant de choses, tant de questions, tant d’empressement, je crois que nous sommes tous déjà à Madagascar, désireux de découvrir une culture, une communauté, une humanité. Sabine, membre du conseil des sages, qui a participé à une mission au Cameroun durant trois ans, a dans son témoignage écrit une sublime phrase, que son défunt mari lui avait dit, « soyons du pays dans lequel nous vivons. ». Je crois que Sœur Martine a mis en terre les premières graines malgaches, laissons encore quelques mois aux plantes pour germer dans nos cœurs, afin de mieux laisser les fruits éclore à Madagascar, puis nous les cueillerons à notre retour en France… Notre jardin intérieur saura se recultiver de lui-même au fur et à mesure des saisons…
Cependant, pour le moment, même si nous sommes tous déjà de jolies fleurs charmantes, il reste que nous nous trouvons encore à Bois-Guillaume, aussi, c’est au stade de L’Institution Rey que nous allons, afin de faire des jeux d’équipe, pour mieux nous connaitre. Qui sera le plus à même de donner des explications ? De trouver des solutions ? De motiver les troupes ? De savoir temporiser les uns et l’autre dans ses propres actions ? Autant de connaissances de soi et d’autrui qu’il nous faut dès l’heure percevoir afin de constituer les équipes sur les trois différents lieux de missions, pour que chacun puisse s’épanouir et trouver sa propre place au sein d’une grande famille, puisqu’il est vrai que durant près de trois semaines, c’est en communauté que nous allons vivre, aussi faut-il parvenir à maintenir une entente cordiale en fonctions des nombreuses qualités d’autrui, et de ses quelques défauts… « Faire grandir chacun selon son génie propre ».